Les fonds négociés en Bourse (FNB) offrent un éventail de choix pour pallier l’incertitude ambiante, argue David Stephenson, directeur en chef, stratégies de FNB à Gestion d’actifs CIBC.
« La Banque du Canada a rapidement augmenté les taux pour contrer l’inflation élevée des derniers mois, et les investisseurs s’inquiètent de voir l’économie plonger en récession. Les FNB leur permettent de s’adapter à ce contexte macro-économique grâce à leur variété et à leur flexibilité », soutient David Stephenson.
Par exemple, les FNB qui couvrent les secteurs de l’énergie, des matières premières, de l’immobilier ou des infrastructures offrent une certaine protection contre l’inflation, indique l’expert.
« Les infrastructures offrent une source diversifiée de rendements, et de nombreux actifs du secteur sont ajustés à l’inflation en vertu de règlements ou de contrats et peuvent faire absorber les hausses de coûts par leur clientèle. On voit aussi cela dans le domaine des biens de consommation courante, dans les épiceries en particulier, où les consommateurs subissent des hausses de prix », note David Stephenson.
« Face au spectre d’une récession, de nombreux investisseurs ont pris un virage vers les secteurs de nature défensive tels que les services d’utilité publique et les biens de consommation courante. Beaucoup d’entreprises profitent de l’inflation, et si on regarde l’indice composé S&P/TSX depuis le début de l’année, l’énergie et les biens de consommation courante ont connu les meilleures performances. Les FNB permettent de s’y exposer facilement, que ce soit de manière passive ou avec une gestion active », poursuit l’expert.
C’est ainsi que malgré la volatilité des marchés cette année, il note que plus de 26 milliards de dollars ont été investis dans des FNB jusqu’ici, de manière équilibrée entre les actions et le revenu fixe, avec une répartition diversifiée en termes géographiques.
Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.