Trois personnages qui tentent de ramener des billets au sol. Ces derniers sont attachés à un ballon où il est inscrit inflation
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Certains placements « alternatifs » peuvent réduire les risques liés à l’inflation, indique Michael Sager, directeur exécutif, multi-actifs et gestion des devises, Gestion d’actifs CIBC.

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« En termes de catégories d’actif, on peut considérer tout d’abord les infrastructures, où les revenus s’ajustent en vertu de contrats sur plusieurs années. En période d’inflation, ces contrats aident réellement à atténuer tout impact négatif sur les rendements. Il y a ensuite l’immobilier, ou plutôt certains sous-secteurs comme les logements à louer, où on trouve également des contrats indexés à l’inflation qui permettent d’augmenter les loyers automatiquement », rapporte Michael Sager.

L’expert recommande aussi des stratégies de couverture contre les risques extrêmes, par l’entremise d’un « ensemble éclectique de fonds de couverture amplement diversifiés ». C’est un moyen de se prémunir non seulement contre l’inflation, mais aussi d’autres événements inattendus.

« Les stratégies alternatives sont désormais plus attractives que les actions et obligations, dont les rendements sont au plus bas si on les compare aux dix dernières années. Elles offrent de meilleurs rendements, car elles sont moins liquides ; vous êtes payés pour avoir renoncé à une partie de la liquidité de votre portefeuille. Les perspectives de ces placements demeurent favorables, surtout si vous vous concentrez sur la diversification des portefeuilles avec des placements à la fois traditionnels et alternatifs. »

Ce texte fait partie du programme Gestionnaires en direct, de la CIBC. Il a été rédigé sans apport du commanditaire.