Couple de retraités devant leur maison.
Photo : feverpitched / 123RF

S’accrocher à sa propriété peut devenir une grande erreur une fois rendu à la retraite.

Les planificateurs financiers considèrent trop souvent la maison comme un actif au moment d’envisager la retraite, alors qu’elle représente plutôt une somme de dépenses, avance ThinkAdvisor.

C’est qu’une fois à la retraite, la maison ne rapporte rien et coûte de plus en plus cher à ses occupants. Les propriétaires vieillissants deviennent de moins en moins capables de réaliser les travaux d’entretien, et même la maintenance courante.

Ils doivent engager des personnes pour réaliser les travaux d’entretien qu’eux-mêmes ne sont plus en mesure d’effectuer. Ces dépenses réduisent le revenu disponible des ménages retraités. Et si elles ne sont pas prévues dans la planification de la retraite, parce qu’on a vu la maison comme un actif et non comme une dépense, elles constituent une très mauvaise surprise.

DES CHOIX À FAIRE

On peut envisager de se prémunir contre ces coûts en se disant qu’il y aura toujours la possibilité de réaliser une hypothèque inversée. Or, ce type de financement est une réponse à une question qu’on ne s’est pas posé : pourquoi manque-t-on d’argent? Souhaite-t-on voyager ou refaire le toit de sa maison? Si on préfère voyager, devrait-on continuer à habiter sa maison?

C’est le rôle du planificateur financier d’aider ses clients à imaginer leur vie à la retraite, et à voir comment ce projet est compatible avec leurs revenus de retraite.

Une autre désagréable surprise est celle de la hausse des frais de santé. Comme pour l’entretien de la maison, les futurs retraités n’aiment pas penser à la détérioration de leur santé. Pourtant, il est probable que leur santé sera mise à l’épreuve dans ce moment de leur vie. 

Enfin, un autre paramètre est trop souvent sous-estimé : le taux d’inflation. Depuis de longues années, celle-ci stagne à 2 %, voire moins. Mais cela ne signifie pas qu’il restera aussi faible au cours des prochaines décennies.