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Un montant détenu dans un CELI vaut bien davantage que le même montant détenu dans un REER.

Les possibilités offertes par la franchise d’impôt est un outil puissant de création de la richesse, relève le Financial Post. 

Or, les particuliers ont accès à la franchise d’impôt grâce au CELI. Les rendements de leurs versements y sont à l’abri de tout impôt.

UN MILLION À 63 ANS

Cela explique qu’un dollar détenu dans un CELI constitue une richesse du même montant pour son détenteur. Mais le même dollar détenu dans un REER appartient en fait partiellement au gouvernement puisque dernier impose tout retrait futur du REER.

Les Canadiens auraient donc avantage à cotiser au plus tôt à leur CELI, poursuit le Financial Post. En effet, cela permet de profiter au mieux des rendements accumulés tout au long d’une vie… à l’abri de l’impôt.

Un Canadien qui commencerait à verser 6 000 $ par année à l’âge de 18 ans, et qui profiterait d’un rendement annuel moyen de 5 %, se retrouverait à la tête d’un million de dollars à l’âge de 63 ans. Avec les mêmes données appliquées à son REER, il obtiendrait le même montant… amputé de son taux d’imposition au moment des retraits.

Cependant, un jeune adulte pourrait avoir intérêt à payer d’abord ses dettes d’études avant de se lancer dans des cotisations à son CELI. Mais même si le début des cotisations se produisait quelques années plus tard, le million de dollars demeurerait atteignable au seuil de la retraite.

Évidemment, l’option la plus avantageuse entre le CELI et le REER dépend de la situation de chacun. Dans certains cas, il est préférable de cotiser au REER pour diminuer son revenu imposable et ainsi bénéficier non seulement de baisses d’impôt, mais aussi de subventions bonifiées, par exemple celles versées aux parents. Les épargnants ont donc intérêt à consulter un conseiller qui saura les diriger vers la bonne solution pour eux.