Un vieil homme assis à une table devant un classeur.

En plus de s’assurer de sa capacité financière à subvenir à ses besoins lors de la retraite, votre client doit aussi prévoir des mesures en cas d’incapacité cognitive. Barron’s, dans un récent article, donne quelques astuces pour éviter que l’impact d’une telle éventualité ne soit trop sévère.

Il faut d’abord dresser une liste de toutes les composantes du patrimoine de la personne touchée. Ce processus peut se compliquer si les proches, les enfants dans la plupart des cas, n’ont pas accès à l’information financière de leurs parents, dont l’épargne, l’assurance et les régimes de retraite.

Stephanie Rohlfs-Young, directrice du programme de bénévoles à l’Association Alzheimer, recommande de nommer une personne qui s’occupera de cette étape.

Il importe ensuite d’estimer les coûts potentiels futurs, tels que les frais de soins nécessaires ou le coût de l’habitation dans une institution spécialisée. Et aussi de procéder à une réévaluation du régime d’assurance en tenant compte de ces nouveaux facteurs, afin de décider si un changement est nécessaire.

L’automatisation des transactions représente aussi une excellente option pour ce qui est des paiements de factures, par exemple. On évite ainsi les erreurs, les retards et les oublis, en plus d’alléger le fardeau de supervision de la personne qui prend en charge les finances de ses parents.

Pour ce qui est des dépôts, des rentes gouvernementales (RRQ, PSV, etc.), il faut s’assurer que les dépôts directs sont bien programmés, afin d’éviter à la personne de se déplacer pour déposer des chèques.

Enfin, il faut s’assurer de réunir toute la documentation nécessaire, afin de pouvoir prendre les décisions au moment opportun. Parmi ces papiers devrait figurer une procuration pour la personne chargée de la gestion. Celle-ci devrait donner tous les pouvoirs à la personne désignée, afin qu’elle puisse agir en cas d’imprévus.