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Vos clients ont évidemment à cœur l’avenir de leurs enfants. Quand il s’agit d’épargner pour leurs études, ils voudront certainement en savoir plus sur leurs meilleures options. Vous pouvez utiliser cette lettre type afin d’aborder avec eux la question des régimes enregistrés d’épargne-études (REEE), de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) ou encore du programme Bons d’études canadien.

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Cher(ère) [Nom du ou de la cliente],

Si on vous disait que le gouvernement est prêt à vous verser de l’argent gratuitement, seriez-vous intéressé? Non, vous n’aurez pas à vous présenter devant une commission d’enquête gouvernementale si vous avez répondu par l’affirmative. Il vous suffit simplement de mettre de l’argent de côté pour les études de vos enfants. Vous l’aviez peut-être même déjà envisagé.

Selon des données publiées par Statistique Canada, les frais de scolarité universitaires de premier cycle sont passés d’une moyenne de 5146 $ en 2010-2011 à 6191 $ en 2015-2016. Il s’agit d’une hausse de plus de 20 %. Certains programmes sont beaucoup plus onéreux que d’autres : les frais de scolarité pour une première année en dentisterie s’élèvent présentement à 18 934 $ en moyenne. Ajoutez à cela les livres ainsi que le logement et la facture risque d’être passablement salée.

Il existe heureusement des programmes d’épargne qui peuvent vous aider à vous y préparer. Un régime enregistré d’épargne-études (REEE) fonctionne essentiellement comme un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Bien que vous ne puissiez déduire de votre revenu les contributions que vous y versez, vos épargnes croîtront à l’abri de l’impôt.

Lorsque vos enfants retireront les fonds, ces derniers seront imposés à leur taux d’imposition marginal et non au vôtre. Comme les étudiants n’ont en général que de faibles revenus, ils risquent de payer très peu d’impôt – si même on leur demande d’en payer – en retirant ces fonds.

Les régimes enregistrés d’épargne-études peuvent être utilisés pour plusieurs types d’établissements d’enseignement (collèges communautaires, écoles de métiers, etc.) et non seulement pour l’université.

Et si vos enfants décident de ne pas opter pour des études postsecondaires, rien n’est encore perdu. En effet, vous pouvez verser à votre REER toutes vos contributions, de même que vos profits, jusqu’à concurrence de 50 000 $, à condition que votre espace de cotisation inutilisé soit suffisamment élevé.

Tous les épargnants qui décident de mettre sur pied un REEE ont également accès à la lucrative Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE). En vertu de ce programme, le gouvernement versera dans votre régime une prestation équivalant à 20 % de vos contributions, jusqu’à concurrence d’un maximum annuel de 2500 $, sans égard à votre revenu familial. Vous pourriez recevoir une prestation supplémentaire de 10 % ou 20 % sur les premiers 500 $ versés chaque année, tout dépendant de votre revenu familial net.

On retrouve également le programme Bons d’études canadien, en vertu duquel les familles admissibles au Supplément de la prestation nationale pour enfants recevront une subvention additionnelle de 500 $ à la naissance de l’enfant, en plus d’un montant de 100 $ par année pour les 15 années suivantes, pour un total maximum de 2000 $.

Si vous voulez en apprendre davantage à propos des régimes enregistrés d’épargne-études, n’hésitez pas à communiquer avec moi.

Veuillez agréer l’expression de mes salutations distinguées,

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