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Un récent sondage de la Bank of America révèle qu’un membre de la génération Y sur six dispose d’au moins 100 000 dollars dans un compte d’épargne.

C’est beaucoup, si l’on considère que peu d’Américains seraient capables de couvrir une urgence de 1 000 $. Mais cette statistique ne raconte pas toute l’histoire, apprend-on dans un article publié par CNBC, qui présente les résultats d’un autre sondage, mené cette fois par GoBankingRates en 2017.

Selon ce dernier, la plupart des Y de 18-24 ans ont moins de 1 000 $ dans leur compte d’épargne. Et près de la moitié n’y a pas un sou. De plus, la proportion de ceux n’ayant aucune économie est à la hausse : 31 % en 2016, contre 46 % l’an dernier.

Par ailleurs, les « vieux Y », à savoir les 25-34 ans, ne montrent pas vraiment l’exemple puisqu’ils sont 61% à avoir moins de 1 000 $ d’épargne et 41 % à n’avoir aucune économie. Des pourcentages qui, là encore, augmentent.

COMBIEN ÉPARGNER?

Les besoins en épargne varient selon la situation personnelle de chacun. Kimmie Greene, expert financier pour le cabinet Intuit, partage une formule toute simple permettant de déterminer si on met assez d’argent de côté.

  • Dans la vingtaine, l’objectif est d’économiser 25 % de ses revenus, afin de parvenir à avoir épargné à 30ans autant que son salaire annuel. « Si vous gagnez 50000$ par année, essayez d’avoir économisé 50000$ lorsque vous atteindrez 30ans », illustre-t-il. Cette somme inclut toute l’épargne, y compris les cotisations pour la retraite, les économies placées dans un compte épargne ou les autres placements.
  • À 35 ans, il faudrait avoir deux fois son salaire de côté;
  • À 40 ans, trois fois son salaire;
  • À 45 ans, quatre fois son salaire;
  • À 50 ans, cinq fois son salaire;
  • À 55 ans, six fois son salaire;
  • À 60 ans, sept fois son salaire;
  • À 65 ans, huit fois son salaire.

Un calendrier qui n’est pas très éloigné de ce que préconise Fidelity Investments. Selon la firme, il faudrait économiser l’équivalent de son salaire avant l’âge de 30 ans et avoir épargné dix fois le salaire que l’on gagne à la fin de sa carrière pour prendre sa retraite à 67 ans.

Une formule qu’il est impossible de suivre à la lettre, puisque la vie n’a rien de linéaire. Mais M. Greene prévient les Y : plus tôt on commence à épargner, plus on aura d’argent pour se la couler douce à la retraite.