Dans cette série vidéo, des conseillers de différents horizons dévoilent les coulisses de leur travail… et quelques détails sur leur cabinet. Aujourd’hui : Véronique Lévesque, représentante en épargne collective, conseillère en sécurité financière et conseillère en assurance et rentes collectives pour SFL.

À la suite de la naissance de son premier enfant, Véronique Lévesque s’est remise en question. Elle a alors décidé de quitter le domaine de l’hôtellerie pour embrasser une nouvelle carrière où la relation client resterait une priorité. Poussée par son désir de se dépasser, elle a accumulé les titres, ce qui lui permet de répondre à plusieurs besoins des épargnants.

Conseiller : C’est comment, être conseiller indépendant?

VL : On a la chance à SFL d’avoir le mode de vie qu’on désire. On peut choisir d’être travailleur autonome ou se joindre à un cabinet rattaché à SFL Gestion de Patrimoine.

Être conseiller indépendant est une fierté pour moi. On peut offrir le meilleur produit sur le marché selon le profil de notre client. Ça apporte une certaine flexibilité et c’est ce qui permet aux conseillers de SFL de se démarquer.

C’est la même chose pour les produits financiers. Étant représentante en épargne collective, je vais dresser le profil d’investisseur de mon client afin de connaître sa tolérance au risque. Ensuite, plusieurs solutions s’offrent à lui et on peut faire le tour ensemble pour faire un choix.

C : Quels sont les défis du conseiller autonome?

VL : Le représentant en succursale et le conseiller à SFL vivent chacun leurs propres enjeux. Mon travail vient avec un horaire atypique, mais cela amène un côté intéressant. Oui, je fais beaucoup d’heures. En revanche, je peux travailler de la maison et avoir un horaire allégé après une semaine chargée. Le fait de travailler pour un courtier apporte cette flexibilité.

C : Quelle est la différence entre le travail en assurance collective et celui en assurance individuelle?

VL : En assurance individuelle, c’est une relation un à un, on analyse les besoins d’un individu en particulier. En assurance collective, on traite la santé financière des employés. L’équipe s’assied avec l’employeur et on doit définir le type d’assurance à mettre en place. On doit définir le besoin de l’entreprise, on parle davantage d’une vision généraliste, qui dépend notamment du budget que l’employeur veut ou peut mettre.

C : À quelle difficulté avez-vous été confrontée dans votre pratique?

VL : La gestion du temps. J’ai la chance d’être maman, mais faire carrière en sécurité financière demande du temps, de l’énergie et de la passion. C’est difficile de joindre le tout. Je veux être la mère parfaite qui est là pour ses enfants et, en même temps, je suis une femme de carrière qui veut se développer.

C : Pouvez-vous nommer un aspect positif et négatif des réformes axées sur le client?

VL : On peut parler de la transparence dans les commissions et la divulgation des frais. Je vois cela d’un œil très positif. Une relation client se bâtit sur la confiance. Selon moi, le lien se crée de façon plus chaotique lorsque le conseiller ne prend pas le temps d’expliquer à son client les frais qui concernent le produit présenté.

Les produits sont multiples et complexes. Il est important que les épargnants les comprennent bien. Mais notre rôle est aussi d’expliquer la notion de rémunération qui vient avec ces produits. Celle-ci permet de payer les gestionnaires, l’administration, les dépenses de conformité, mais aussi le conseil. Ces frais couvrent aussi le travail que l’on fait en équipe avec le client.

C : Avez-vous peur d’être remplacée par un robot?

VL : Non. Le robot va apporter une rapidité d’exécution. Le monde dans lequel on vit exige d’aller vite. On veut faire des transactions promptement. Donc oui, le robot peut avoir sa place. Cependant, l’humain a vraiment besoin de conseils. On aime la relation client, la proximité, la chaleur que recevoir les conseils d’une personne qui aura pris le temps de nous écouter et de comprendre nos besoins apporte.

C : Que pensez-vous de la vente d’assurance en ligne?

VL : Ça peut répondre à un besoin à court terme. Par contre, lors de la revue annuelle avec le client, le conseiller devra vérifier avec lui si le produit auquel il a souscrit en ligne lui convient. Sinon, on va refaire la démarche ensemble. Mais, selon moi, mieux vaut être protégé que de ne pas l’être du tout.

C : À quoi ressemble le conseiller de demain?

VL : Il faudra toujours être à l’affût. Nos clients sont instruits, donc le conseiller de demain devra se garder informé, avoir la fibre entrepreneuriale et le désir de se dépasser.