Femme d'affaire et homme d'affaire debout, étirant le bras vers le ciel, une main venant du ciel saisit la main de l'homme.
Photo : prazis / 123RF

Le « Podcast de l’émergence » est une série de balados visant à faire découvrir le milieu de la finance québécoise. Le présentateur Pierre-Luc Poulin pose un regard extérieur sur une industrie qui n’a plus de secrets pour lui.

Warren Buffett en a souvent parlé au cours de sa longue et prolifique carrière : s’il avait été une femme, il aurait mené une vie très différente, comme le rapporte cet article de CNBC. Né dans les années 1930, l’homme de 85 milliards raconte qu’il avait deux sœurs « aussi intelligentes » que lui, mais on espérait peu d’elles sinon qu’elles prennent mari ou qu’elles dénichent un job de secrétaire, par exemple. C’était l’époque. Et dieu merci, les temps ont changé!

Le fait qu’il soit né homme a donc changé la vie de Buffett. Celui-ci parle de la « loterie de l’ovaire » comme de la « chose la plus importante qui vous arrivera dans la vie ». On ne sait pas si on va naître homme ou femme, Blanc ou Noir, en santé ou pas, aux États-Unis ou en Afghanistan. En ce qui le concerne, disons qu’il a pigé le numéro gagnant. Il est né homme, Blanc, en santé et aux États-Unis, patrie de tous les possibles s’il en était une dans les années qui l’ont vu grandir. Des facteurs qui ont été déterminants dans son succès mais qui sont absolument hors de son contrôle. Et Warren Buffett le sait.

Les recherches ont tendance à appuyer cette assertion de Buffett. Certaines études démontrent qu’être né riche a une plus grande incidence sur la réussite qu’être né avec du talent. Donc, une personne qui est moins douée mais qui est née de parents riches aura beaucoup plus de chances de réussir dans la vie qu’une autre qui est douée mais qui est née de parents pauvres.

Les enfants de parents aisés bénéficient des bons réseaux de leurs parents, en plus de fréquenter les meilleures écoles. Et quand on regarde nos amis d’enfance qui sont devenus présidents de compagnie, on a beaucoup plus de chance, quand vient le temps de trouver un boulot pour soi ou pour ses enfants, d’avoir de l’aide.

LA GRATITUDE

Ce qui surprend toujours chez le milliardaire de 88 ans, c’est la gratitude qu’il éprouve envers sa situation. Des études démontrent que ressentir de la gratitude envers ce que l’on a et ce que l’on vit nous fait vivre encore mieux. Warren Buffett n’est pas le seul : partie de rien, la productrice milliardaire Oprah Winfrey tient un journal de gratitudes depuis plusieurs années. Même chose du côté du fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui s’impose chaque jour le défi d’écrire au moins une lettre de remerciement dans laquelle il exprime sa gratitude.

Avec la collaboration de Caroline Ethier.

Un peu plus sur Pierre-Luc Poulin et le « Podcast de l’émergence »

pierre_luc_poulin

Détenteur d’un baccalauréat en administration des affaires, Pierre-Luc Poulin a poursuivi sa formation à l’Institut canadien des valeurs mobilières où il a obtenu le titre de fellow (FCSI). Après avoir travaillé dans les milieux financiers et bancaires, il est devenu, en janvier 2001, formateur indépendant. Outre la finance, il enseigne également en communication et marketing et est auteur de publications sur le marketing web, Warren Buffett, ainsi que de romans.

L’idée du « Podcast de l’émergence » lui est venue au printemps 2018, à la suite d’une rencontre avec des gestionnaires de patrimoine émergents du Québec. Pierre-Luc Poulin entreprend alors de les faire découvrir au public par ce balado, mais aussi la publication du livre Québec & cie : investir grâce aux gestionnaires en émergence du Québec, qui devrait paraître en 2019.