Goupe de personnes, pouce en l'air.
Photo : puhhha / 123RF

Vous avez toute mon admiration. Après avoir passé en revue l’ensemble des candidatures du concours ­Les conseillers à l’honneur !, je ne peux que vous lever mon chapeau devant un tel engagement, autant pour votre clientèle que votre industrie et votre communauté.

Je dirige à temps (plus que) plein le magazine ­Conseiller. J’ai deux enfants de cinq et huit ans. Je me consacre à l’occasion à des activités bénévoles à l’école de mon fils et au ­CPE du petit dernier, et j’assiste parfois à des événements de l’industrie financière et de celle des médias après les heures de bureau. En dehors du travail et de la famille, je fais du sport (de l’équitation, si vous voulez tout savoir) et j’essaie d’avoir un semblant de vie sociale.

Cela remplit tout mon horaire. J’ai parfois du mal à trouver du temps pour plier mes vêtements, c’est dire! ­Alors, j’ai une admiration sans borne pour les nombreux conseillers non seulement capables de mener ­eux-mêmes leur propre entreprise comportant des centaines de clients, mais donnant aussi plusieurs heures par semaine à leur industrie ­ET leur communauté.

Un peu de stupéfaction, aussi… ­Comment ­faites-vous ? ­Vous avez laissé tomber le sommeil, c’est ça?
Blague à part, les conseillers généreux de leur temps n’étaient pas rares dans le lot de candidatures reçues. Même qu’ils représentaient plutôt la norme.

Évidemment, le jury a dû déterminer des gagnants, dont la victoire est amplement méritée étant donné leur parcours d’exception. Cependant, de nombreuses candidatures m’ont jetée en bas de ma chaise. Choisir a été difficile, les scores étaient serrés.

Donner sans compter

Il s’agit de la deuxième édition du concours ­Les conseillers à l’honneur !, qui vise à récompenser trois professionnels de l’industrie financière québécoise dans les catégories ­« Conseiller émérite », ­« Conseiller le plus engagé dans sa communauté » et ­« Conseiller de moins de 40 ans qui s’est illustré ».

Cette année encore, j’ai découvert des professionnels exceptionnels, aux parcours multiples, mais qui ont en commun le souci de l’engagement. C’est le cas des gagnants du concours comme des finalistes1, mais aussi de plusieurs autres.

Me revient ainsi en mémoire le dossier d’une conseillère d’une grande institution financière. Immigrante, elle a su bâtir son réseau de A à Z et édifier une carrière florissante, pour laquelle la banque l’a récompensée à de nombreuses reprises. Elle s’est montrée ­avant-gardiste, misant à ses débuts sur l’investissement à l’étranger alors que c’était peu populaire à l’époque.

Elle est aussi engagée depuis plusieurs décennies dans des organismes culturels, du domaine de la santé et œuvrant auprès des aînés, notamment en organisant des collectes de fonds et en siégeant à des conseils d’administration. Elle agit également comme mentor auprès des femmes de son institution financière.

Un autre, par exemple, a créé son propre cabinet de courtage en assurance et épargne collective. Ça ne l’empêche pas de donner de son temps à plus d’une dizaine d’organismes depuis dix ans. Il a géré différentes collectes de fonds permettant d’amasser plusieurs dizaines de milliers de dollars lors de chacune d’elles. Sans compter la vente de billets, la participation à des conseils d’administration, l’offre de formations…

Ce ne sont que deux exemples, mais j’aurais pu en donner plusieurs autres. Tout cela pour vous dire bravo. Je vous trouve inspirants et j’espère que d’autres professionnels vous emboîteront le pas, à commencer par moi. Les brassées à plier attendront…

Christine Bouthillier est directrice principale de contenu à Conseiller.

1 ­Conseiller, « Les finalistes du concours Les conseillers à l’honneur ! dévoilés »


• Ce texte est paru dans l’édition de février 2020 de Conseiller.
Vous pouvez consulter l’ensemble du numéro sur notre site Web
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